La production et la consommation de produits nous accompagnent tous les jours. Elles font partie de notre vie comme lieu de travail et comme consommateur.
Nous produisons, achetons et utilisons ces produits. A partir du moment où nous n’en avons plus besoin, nous les jetons à la poubelle. Ce comportement montre clairement à quel point nous sommes éloignés d’une économie circulaire. Nous découvrons que les ressources disponibles ne sont pas infiniment disponibles, à ne pas oublier les coûts pour gérer les déchets. Malgré tout, nous continuons à détruire les produits au lieu de les recycler.
Pourquoi ?
Nous avons été éduqués de façon à consommer davantage et de jeter ensuite, n’importe le prix à payer. Il n’y a pas encore tant d’années, jeter à la poubelle n’était pas un geste normal.
Des milliers de décharges témoignent des conséquences à long terme : l’influence de produits toxiques sur la nature et donc sur l’homme, les moyens financiers pour y remédier, comme par exemple la sécurisation des dépôts et les contrôles à effectuer, pèsent lourd sur les générations futures. Et nous ne parlons pas encore des dépôts inconnus.
Bien que l’incinération des ordures représente une solution partielle, il ne faut pas oublier que l’incinération consiste à détruire des matières premières en produisant de l’énergie thermique (si jamais), au lieu de valoriser ces matières premières.
Les nombreux centres de recyclage nous montrent qu’une valorisation peut fonctionner. Mais les décisions de chaque centre de recyclage relatives au choix des produits collectionnés, le savoir-faire opérationnel et la réinsertion des produits dans le processus de valorisation manquent trop souvent de cohérence. Dû à cette situation, le recyclage n’est pas assez pris au sérieux par les citoyens. Le nombre de visites des citoyens par année aux centres de recyclage nous indique clairement la situation actuelle.
Or, une structuration cohérente est absolument nécessaire pour réaliser l’économie circulaire. Il nous faut donc mettre en place une réglementation qui définit le fonctionnement et qui permet de dépister les points faibles des centres de recyclage. Nous collectionnons dès lors des produits et non pas des déchets. Plus les produits seront collectionnés séparément, plus ces produits seront valorisées. Cette approche qualitative augmentera la productivité du recyclage dans l’économie circulaire.
La mise en place bien structurée d’un centre de recyclage est essentielle. Elle évite des adaptations ultérieures onéreuses.
Si le centre de recyclage est bien organisé, y inclus e.a. l’information pour le citoyen pour l’aider à réduire ses déchets, il deviendra un lieu de rencontre local ou régional par excellence. Car chaque citoyen est confronté avec le recyclage.
Les raisons pour lesquelles des centres de recyclage de qualité sont créés sont donc multiples, afin de leur donner une place de 1re nécessité dans le processus de l’économie circulaire. Compte tenu de ces réflexions, le label de qualité « RAL-GZ950 » consommation inverse, à été mis en place. Il s’agit du seul et unique label dans cet environnement.
Les possibilités de ce label de qualité ne vous procureront que des avantages. Nous sommes à votre disposition pour vous aider à perfectionner votre centre de recyclage.
La gestion urbaine des déchets a, comme nous le savons, directement accès aux produits et matériaux en fin de vie et, par là même, aux ressources de l’avenir. Les communes ont un rôle central, voire la position-clé la plus importante, dans la mise en œuvre des dispositions européennes.
Dans le cadre de la mise en œuvre de « l’économie circulaire », les élus locaux doivent non seulement atteindre les objectifs en termes de protection des ressources naturelles et de renforcement de l’action visant à prévenir les déchets (par ex. inciter les populations à la « réutilisation ») mais aussi satisfaire à plusieurs exigences sociales :
« Une économie circulaire vise à préserver aussi longtemps que possible la valeur de produits, matériaux et ressources naturelles et à minimiser ainsi la quantité de déchets produits. »
Citation tirée du communiqué de presse de la Commission européenne du 16/1/2018
Le premier maillon de la chaîne est le centre de production inversée.
Les produits sont fabriqués, consommés et, un jour ou l’autre, sont abandonnés, subsistant en tout ou en partie. La réintégration, si possible complète, de ces produits en fin de vie et des ressources qu’ils renferment dans l’économie circulaire doit être le principal objectif de notre société.
L’Institut RAL – Das Deutsche Institut für Gütesicherung und Kennzeichnung e.V. – à Bonn nous fait progresser dans l’atteinte de cet objectif social grâce à un nouveau label de qualité – le label de qualité RAL GZ 950 Centre de production inversée.
Dans le langage utilisé aujourd’hui, nous entendons par production inversée l’ensemble des mesures qui servent à reprendre les produits en fin de vie aux derniers propriétaires, à les stocker, à les conditionner et à faire en sorte qu’ils soient réintégrés dans l’économie circulaire.
La production inversée est l’organisation symétrique de la reprise de biens durables et de biens de consommation selon les critères de service de la consommation. La production inversée est ainsi la mise en œuvre de l’économie circulaire, à la fois proche des citoyens et orientée sur le service.
Les exigences écrites de l'assurance qualité RAL GZ 950 se trouvent dans ce fichier PDF.
Le label de qualité RAL – GZ 950 PRODUCTION INVERSEE combine les besoins de l’économie circulaire et les exigences des citoyens en termes de points centraux où ces derniers peuvent remettre des produits en fin de vie de manière simple et conviviale et bénéficier parallèlement de conseils (en matière de prévention) des déchets.
La production inversée se fonde sur les centres de production inversée qui sont des installations de collecte de produits en fin de vie. Ces centres, à la fois performants et pérennes, peuvent être exploités par des institutions publiques ou privées. Les centres de production inversée sont des surfaces fixes conçues comme système de déchetterie pour les produits en fin de vie. Ils permettent de recenser, de manipuler, d’entreposer et de conditionner les produits collectés avant de les réintégrer dans l’économie circulaire. Par ailleurs, ils intègrent un coin Second-Hand où des produits en bon état peuvent être réutilisés directement.
Le label de qualité RAL-GZ 950 est déjà un outil absolument conforme à la pratique permettant d’atteindre ces objectifs. Tout ceci dans un esprit de développement durable et pour assurer l’avenir des générations futures.
Un élément très important de RAL-GZ 950 est la concrétisation des activités de conseil (prévention des déchets). Les exigences auxquelles doit satisfaire la production inversée sont expliquées aux citoyens. Le conseil ne doit pas seulement viser les habitants qui rapportent des produits en fin de vie, mais inciter tous ceux qui vivent à proximité du centre de production inversée à utiliser des produits durables et générant peu de déchets.
La communication et le service clients doivent être conçus de manière à être exactement le « reflet » des mesures publicitaires qui incitent à consommer des produits. Ceci signifie qu’il faut employer les mêmes mesures publicitaires (par ex. presse, radio, télévision, brochures, etc.) que celles utilisées pour la publicité de nouveaux produits.
Le pourcentage de produits en fin de vie collectés, qui sont soit réutilisés soit réintroduits dans le cycle des substances, est présenté de manière transparente grâce à la méthode du « Potentiel de ressources » consignée dans l’assurance qualité RAL. Grâce au concept du « Potentiel de ressources » mis au point au Luxembourg, les centres de production inversée qui ont fait l’objet d’une assurance qualité sont contrôlés tous les ans par les inspecteurs de RAL. Les principaux centres de production inversée profitent de ce bonus particulier de l’association RAL pour accroître leur qualité.
Le Potentiel de ressources, qui se réfère aux différents produits en fin de vie, est mis à la disposition des citoyens aux sites de réception des produits en fin de vie et leur sert d’orientation. La contribution du citoyen à la gestion durable est ainsi documentée. Le citoyen peut lui-même voir directement combien le produit qu’il a restitué est « précieux » pour l’économie circulaire.
Les centres de production inversée sont soumis une fois par an à l’assurance qualité.
Le contrôle basé sur RAL-GZ 950 se déroule selon des normes définies. Ces normes sont consignées en détail dans le chapitre 4 et l’annexe 6 des dispositions relatives à la qualité et au contrôle.
Les volets de l’assurance qualité se déclinent comme suit :
- réception, collecte et tri des produits en fin de vie
- stockage, manipulation et sécurité
- aspect visuel et orientation « service » du centre de production inversée
- déroulement de la production inversée
- sensibilisation et conseil en matière de prévention
- gestion du centre de production inversée
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L’évaluation de tous les critères de qualité et/ou le résultat final en % se base sur 96 points de contrôle, le degré de réalisation des prescriptions et l’indication de degrés de réalisation proportionnels.
Le label de qualité existe à trois niveaux :
Les marques englobent le LABEL DE QUALITE RAL tout comme RAL PEINTURES, RAL ENVIRONNEMENT avec l’Ange Bleu ou RAL LOGO LICENCE. Le haut degré d’acception de RAL vient de sa longue expérience. Les premiers labels de qualité RAL ont été attribués en 1925. Le label RAL Peintures, connu dans le monde entier, fêtera son 90e anniversaire l’année prochaine et « l’Ange Bleu » célèbrera déjà ses 40 ans en 2018.
Les labels RAL caractérisent des milliers de produits et de services fabriqués ou proposés selon des critères de qualité rigoureux précisément définis. Il existe actuellement env. 160 labels de qualité – de A comme anti-graffiti à Z comme zinc moulé. Comment ne pas se perdre dans les détails ? C’est tout simple : notre liste classe les labels de qualité selon les secteurs, montre le logo respectif et vous indique la communauté de qualité qui est porteuse du label de qualité ainsi que l’assurance qualité correspondante.
Le label de qualité le plus ancien au monde pour les produits et les services est « l’Ange Bleu ». RAL est le seul organisme délivrant ce label environnemental. Par ailleurs, RAL est également responsable de l’octroi du label environnemental européen, appelé « Ecolabel européen ».
Informations sur l’assurance qualité RAL-GZ 950
et demandes de contrôle sur la base de l’assurance qualité :
Tel. +49 172 28 885 37